Partir ou ne pas partir en expatriation au Canada…

J’ai bien envie de partir au Canada, mais j’hésite. Je suis bien ici. J’ai mes amis, ma famille, mon copain. J’ai plein de projets en tête. Des études à terminer. Peut-être même un premier job qui m’attend. Et puis, c’est tout confort, vraiment. Je sais où je vais et je n’ai que mon plan à dérouler.

Si je devais tout chambouler d’un coup, je serais… un peu perdue, tout de même ! M’occuper des papiers d’immigration, trouver un emploi et un logement, parler une autre langue, me faire de nouveaux amis, supporter le froid… Rien que d’y penser, j’en ai la chair de poule. Quel boulot, en plus !

D’un autre côté, ce serait une expérience extra. Un tremplin pour mon avenir et un tout nouveau monde à ma portée. J’en profiterais pour voyager, améliorer mon anglais, élargir mes possibilités… J’aurais tant d’opportunités à creuser !

En plus, voyons les choses en face : si je ne pars pas maintenant, je ne le ferai jamais. Ce n’est pas avec un boulot et une famille à la patte que je me lancerais. Enfin, tout est possible, bien sûr, mais ce sera plus difficile, non ?

Ah, là, là, je ne sais pas quoi faire. D’un côté, je veux me lancer et, de l’autre, j’hésite. J’hésite beaucoup, en fait.

Si vous êtes comme Anna, vous ne savez peut-être pas sur quel pied danser. Partir à l’étranger tente bien des cœurs. Pourtant, peu de personnes franchissent le pas, aspiration et réalisation n’allant pas toujours de pair. Car, en chemin, un invité surprise pointe le bout de son nez. Il se nomme… « inconfort ». Certains vont même jusqu’à dire qu’il s’agit de… « pétoche ».

Vous n’appréciez pas ce mot ? Pour sûr ! Qui aime se dire peureux ? Mais, bon, c’est un peu de cela dont il est question, tout de même. Un trouble vous habite et vous empêche d’aller de l’avant. Hé bien, vous savez quoi ?! C’est parfaitement naturel d’avoir la pétoche. C’est même plutôt sain !

C’est le signe d’un bouleversement. Le signe d’une grande aventure qui, si elle est bien menée, pourra vous apprendre en chemin : l’ouverture, la persévérance, la résilience, une meilleure connaissance de vous-même et bien d’autres qualités encore !

Alors, oui, il est normal d’éprouver un sentiment de résistance quand on songe à s’expatrier. Quitter son pays et sa culture pour embrasser un nouveau pays et une nouvelle culture n’est pas l’évidence même. Mais cela ne doit pas vous détourner de vos objectifs. Sortir de votre zone de confort ne sera pas une partie de plaisir, mais c’est un passage obligé qui, à terme, portera en lui bien des merveilles.

Si vous souhaitez creuser ce sujet, écoutez l’épisode 2 de mon Podcast : Bienvenue au Canada ! De nombreux conseils vous y sont donnés, pour vous aider à prendre la décision… de partir ou de rester.

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