Une question de chance, vraiment ?

« Oh lala, mais comme ils ont trop de chance de partir au Canada, vraiment… ». Oui, la chance a sa place dans un départ au Canada. Mais ce n’est qu’un facteur parmi d’autres. C’est bien plutôt le travail et la persévérance qui feront toute la différence pour votre projet. Et je vais vous expliquer pourquoi…

Chance, travail et persévérance

Oui, il y a un facteur chance dans la vie. C’est indéniable :

• Je suis née en bonne santé. Tout le monde ne peut en dire autant.

• Je suis née dans une famille aimante et soudée. Tout le monde ne peut pas en dire autant.

• Je suis née dans un pays qui m’a donné un passeport facilitant mes démarches à l’étranger. Tout le monde ne peut pas en dire autant.

J’ai eu de la chance.

Maintenant, beaucoup ont eu la même chance que moi et certains ont même eu davantage de chance que moi. Mais tous n’ont pas réussi à partir au Canada et tous n’ont pas réussi à devenir citoyens de ce pays. Parce qu’un autre facteur est entré en jeu, ou même deux : le travail et la persévérance.

Vous ne pouvez pas fonder toute votre vie sur la chance. Ce serait vous rendre dépendant de quelque chose que vous ne maîtrisez pas. Si je joue au loto et que j’ai de la chance, je gagne. Si je joue au loto et que je n’ai pas de chance, je perds. Que je veuille ou non avoir de la chance n’a aucun impact sur les résultats. Cela ne dépend pas de moi, c’est en dehors de ma zone de contrôle. Croyez-moi, sur parole, j’ai essayé tout plein de fois, et le pouvoir suprême de mon esprit ne m’a jamais permis de gagner…

Maintenant, vous pouvez agir sur d’autres facteurs, comme le travail et la persévérance. Ces facteurs-là vous appartiennent. Ils sont dans votre zone de contrôle. Vous travaillez ou vous ne travaillez pas. Vous persévérez quand il y a des difficultés ou vous ne persévérez pas. C’est votre choix. Et certains diraient même, c’est votre responsabilité.

Travailler beaucoup, pour mieux saisir sa chance ensuite

Pour partir au Canada, vous ne pouvez pas seulement compter sur la chance. Pour partir au Canada, vous devez surtout compter sur votre travail et votre persévérance.

Dans un PVT, donc un Programme Vacances Travail, oui, certains candidats ont de la chance. Ils sont tirés au sort rapidement. Mais n’oublions pas qu’au préalable ils se sont renseignés, ils ont déposé un dossier nickel, et ils ont constitué le bon budget. Tout ne leur est pas tombé tout cuit du ciel.

Dans le programme de l’Entrée Express, oui, certains candidats ont de la chance. Ils sortent du bassin très rapidement pour être invités à déposer leur dossier de demande de résidence permanente. Mais, une fois encore, ces candidats ont pris les devants. Ils se sont renseignés, ils ont révisé et passé leurs tests de langue, ils ont monté un dossier pour faire évaluer leurs diplômes, ils ont préparé leur preuve de fonds, ils ont réuni tous les papiers demandés, ils ont su patienter et tenir le coup, même quand c’était compliqué…

Dans les deux cas, la chance a joué. Ils ont été tirés du bassin rapidement. Ils auraient pu ne pas l’être, mais ils l’ont été. Maintenant, dans les deux cas aussi, le travail et la persévérance ont été clés. C’est ce qui leur a permis d’être prêts afin que, si la chance se présente, ils puissent saisir l’occasion et déposer leur dossier.

C’est trop facile

C’est trop facile de dire : « Ouais, ils ont eu de la chance de partir au Canada ». C’est trop facile, parce qu’en disant cela, vous pourriez facilement vous dédouaner et ne plus rien tenter.

Alors, oui, c’est frustrant quand on n’a pas de chance. C’est compliqué. C’est embêtant. Mais ce n’est pas la fin. Si vous voulez vraiment partir au Canada, c’est de votre responsabilité de trouver d’autres options.

Vous n’avez pas été tiré au sort pour votre PVT. Vous n’avez pas été tiré du bassin pour Entrée Express. On est d’accord, c’est décevant. Accusez le coup, soufflez un bon coup, mais, surtout, repartez de plus belle. Si votre demande de PVT ne marche pas, peut-être que votre demande en jeune pro ou en stage Coop fonctionnera. Si vous n’avez pas le nombre de points requis pour être invité à Entrée Express, peut-être que le programme du candidat des provinces sera plus adapté à votre situation. Je ne suis ni avocate en immigration ni conseillère réglementée en immigration. Et je ne vous donne pas de conseil en immigration. Mais je vous pose simplement la question : si une porte reste fermée, ne pourriez-vous pas aller frapper à une autre porte ?

Alors, oui, il faut se renseigner à nouveau. Et oui, il vous faudra peut-être trouver un emploi. Ce ne sera pas facile, on est d’accord. Mais, avec du travail et de la persévérance, vous pourrez trouver un autre programme, vous pourrez déposer votre dossier et vous pourrez sans doute partir au Canada. Ce n’est pas impossible. La chance, ça se crée. Et ça se crée à force de travail et de persévérance. Si vous démultipliez les possibilités, si vous accroissez vos opportunités, tôt ou tard, une ouverture se créera et vous pourrez la saisir.

Ceux qui réussissent à partir au Canada ont surtout travaillé et préparé leur projet puis, éventuellement, ils ont eu de la chance en chemin. C’est dans le travail et la persévérance que le projet prend vie. Pas dans la chance. Ou en tout cas pas uniquement en celle-ci.

Travail et persévérance doivent être correctement dirigés

Maintenant, il faut encore que le travail et la persévérance soient correctement dirigés. Vous pouvez déployer une quantité folle de travail et de persévérance, mais si vous partez dans tous les sens ou que vous n’êtes pas réaliste dans vos attentes, vous n’atteindrez jamais votre but.

Un rameur qui tourne en rond n’atteindra jamais la terre ferme. Un rameur qui sait s’orienter, choisira sa direction et atteindra la terre ferme. Pour autant que cette dernière soit à sa portée, bien sûr.

Un archer qui change sans cesse de position, d’arc ou de flèches ne visera jamais juste.  Un archer qui a la bonne technique, les bons outils et se concentre sur sa cible, visera toujours juste.

Travailler dur sans savoir où diriger ses efforts ne sert à rien. Travailler dur sans les bonnes techniques et les bons outils ne sert à rien.

Une direction et les bonnes connaissances, c’est ce qu’il vous faut pour atteindre vos objectifs, en plus du travail et de la persévérance. Et c’est à ça que sert un coach comme moi : je vous aide à diriger votre élan vers les bonnes actions. Je vous donne les bonnes connaissances pour que vous alliez plus vite, plus loin, sans vous éparpiller dans des tas de démarches inadaptées ou qui sont, pour le moment, prématurées. Si vous souhaitez prendre un appel découverte avec moi, gratuit et sans engagement, cliquez ici.

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